Revue québécoise de Gestalt : Numéro inaugural

Numéro inaugural

Vol 1. no. 1, 1992

Revue Québécoise de Gestalt : premier numéro, maintenant en ligne. 

«Il n’y a pas de génération spontanée». Je tire ces mots de la première ligne de l’introduction de Gilles Delisle alors qu’il citait les premiers mots du premier article du premier numéro de la Revue de l’AQG, écrit celui-là de la main de Jeanine Corbeil, en 1992. On était au tout début de quelque chose, vous l’aurez compris, dont on découvrira graduellement la richesse et la pertinence pour notre communauté de cliniciens et de cliniciennes.

Ça dit quelque chose, il me semble aussi, que dès les premières notes, Gilles Delisle invite déjà cette troisième main sur le clavier , donnant ainsi le ton pour ce qui suivra : cette revue sera une aventure stimulante, collégiale et co-construite.

Il n’y a pas de génération spontanée, donc, et les générations de thérapeutes ne font pas que se succéder, heureusement : elles se relaient. Encore plus, elles s’appuient les unes sur les autres.

En se replongeant dans ces articles produits par nos collègues à l’époque, on se rend compte que s’il y a des modes, la bonne musique reste de la bonne musique et elle traverse le temps sans prendre de fausses notes.  Aussi, on peut se nourrir encore autant aujourd’hui à ces travaux cliniques de qualité.

Allez, ouvrez ce premier numéro sous sa forme désormais numérique. Vous verrez comment le vent de fraîcheur qu’il encapsule en tournera les pages jusqu’à la dernière.

François Lafond
Psychologue, Réseau Sagesse


Table des matières

Présentation Gilles DELISLE
L’histoire de la Gestalt au Québec Janine CORBEIL
Profil de personnalité de candidats s’inscrivant à une formation à la Gestalt Line GIRARD et Marta MANIKOKWSKA
Vers une évaluation de la santé selon une optique Gestaltiste Marie-Claude DENIS
De la relation clinique à la relation thérapeutique Gilles DELISLE
Le corps en Gestalt : corps interdits… ou interdits? Serge GINGER
Crise, Gestalt et paradoxe François CHANEL
La Gestalt thérapie et la théorie des relations d’objet Roland BURGALIÈRES